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Pénurie critique de chaînes d'abattage pour les éleveurs de porcs à chaîne courte

Depuis 2018, de nombreux abattoirs et chaînes d'abattage pour éleveurs à filière courte ont disparu dans notre pays. Cela signifie que ces agriculteurs doivent parcourir de nombreux kilomètres pour faire abattre leurs animaux. Et cela va à l'encontre de l'idée même de la chaîne courte.

Besoin urgent d'abattoirs plus petits et décentralisés

La liste des abattoirs et chaînes d'abattage qui ont fermé ces dernières années ou où les éleveurs de filière courte ne peuvent plus se rendre est longue. Traverser la moitié du pays pour faire abattre les porcs (et récupérer les carcasses après) est donc la seule option qui reste. Cela met en danger le modèle de revenus des éleveurs de porcs à chaîne courte et n'est pas non plus conforme à la philosophie de la chaîne courte.

Abattre vous-même ou ensemble ?

Une solution possible pourrait être l'abattage dans des abattoirs coopératifs régionaux plus petits ou dans des micro-abattoirs sur la propre ferme. Malheureusement, cela semble presque impossible aujourd'hui car la réglementation n'a pas été adaptée à cela. Cependant, c'est déjà possible aux Pays-Bas, en Allemagne et en France.

Chaîne courte jusqu'à l'abattage

Les abattoirs locaux pourraient éviter complètement ou autant que possible le transport de porcs vivants. De plus, ils sont adaptés aux besoins spécifiques de la chaîne courte et le risque de propagation des maladies est moindre. Mais surtout, les agriculteurs de la filière courte pourraient prolonger la belle histoire qu'ils écrivent sur leur ferme jusqu'à l'abattage.

Source : vilt.be

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