Ce site web utilise des cookies pour améliorer votre expérience sur notre site web.

Demir1 1020 380

Le ministre Demir a répondu dans une lettre ouverte

Quelques déclarations et tweets du ministre de l'Environnement Zuhal Demir ont fait ramper le secteur agroalimentaire dans l'enclos. Dans une lettre ouverte, le secteur a fourni les chiffres et les informations corrects sur la production de viande en Flandre afin d'éviter de polariser davantage le débat social.

Des inexactitudes factuelles

"La Flandre élève et exporte plus de deux fois le nombre de porcs qu'elle mange elle-même. Nous n'arrivons même pas à les exporter tous." Avec ce tweet, le ministre Demir a suscité un vif mécontentement parmi les syndicats d'agriculteurs et le Landsbond der Beenhouwers (Union nationale des producteurs agricoles), entre autres, au début du mois de juillet. Ensemble, ils ont rédigé une lettre ouverte dans laquelle le secteur agroalimentaire regrette que le ministre de l'environnement diffuse de telles inexactitudes factuelles et provoque ainsi une polarisation inutile.

La production est la réponse à la demande du marché

Par ses déclarations, la ministre Demir a notamment insinué que la Flandre pourrait être autosuffisante en matière de production de viande et que la production pourrait donc facilement être réduite. C'est une vision trop courte pour le secteur, car la production actuelle répond à une demande spécifique du marché européen. La viande flamande est choisie précisément en raison de sa qualité, de son expérience et de sa proximité avec l'UE. Si le cheptel venait à diminuer, la Flandre ne serait plus en mesure de répondre à la demande des marchés étrangers.

De la tête à la queue

L'exportation permet également de valoriser toutes les parties des animaux. À l'étranger, les "parties moins nobles" de la carcasse sont également transformées en produits finis. Les cosmétiques, par exemple, ou les sucreries, les aliments pour animaux ou les implants médicaux. En raison du traitement de la tête à la queue, le gaspillage alimentaire dans le secteur est donc négligeable. Les chiffres du ministre Demir sur la production, l'exportation et la consommation de viande méritent donc d'être nuancés.

Production durable

Dans la lettre ouverte, le secteur agroalimentaire affirme également qu'il est préférable de satisfaire la demande européenne locale avec de la viande produite en Flandre plutôt qu'avec de la viande étrangère de qualité inférieure. En effet, la Flandre est l'un des meilleurs élèves de la classe en matière d'efficacité, de durabilité, de limitation des émissions de CO2 et de consommation d'eau. C'est également ce qui ressort du moniteur de durabilité que Belbeef a récemment présenté.

This website is developed with the support of Flanders Investment and Trade
© 2024 Food IT-Solutions.